Les journalistes des deux quotidiens de l’Ouest, ‘’ la Voix de l’Oranie et Sawt el Gharb ‘’, édités à Oran, ont esté leur éditeur M. Abdou Ghalem en justice pour revendiquer leur droit au licenciement collectif.
Les faits remontent à deux mois, quand l’éditeur a décidé de fermer boutique, suite à la restriction de la publicité qui alimentait financièrement les deux journaux.
L’éditeur a exigé des journalistes de déposer leur démission, maquillée en départ volontaire, sans pour autant leur accorder leurs droits, selon la législation et lois en vigueur.
Malgré l’intervention de l’inspection de travail d’Oran, qui a épuisé toutes les tentatives de régler le problème à l’amiable, rien n’y est fait.
Du coup, une décision de non-réconciliation a été délivrée aux journalistes pour faire valoir leurs droits devant la justice.
Les journalistes et leur représentation syndicale, ont décliné cette dernière semaine l’offre de l’éditeur qui a réduit leur indemnité de départ à seulement de 10 jours par année travaillée,
« Une offre de mendicité », diront les journalistes, qui réclament aussi des droits sur les 22 milliards de publicité dont avait t bénéficié l’éditeur. (chiffre déclaré par le représentant syndical)
L’éditeur est allé la semaine dernière jusqu’à réclamer des journalistes de restituer les ordinateurs dont ils avaient bénéficiés, suite à une formation assurée par une ONG américaine, il y a quatre ans.
L’affaire est désormais devant le tribunal d’Oran, mais les journalistes soupçonnent l’éditeur de vouloir liquider les deux journaux avant de quitter l’Algérie.Nos tentatives de joindre l’éditeur Abdou Ghanem, ont été vaines, son entourage nous ayant expliqué qu’il « est absent. »