La sélection nationale amorce, ce soir à 20h au Grand stade de Marrakech (Maroc) sa deuxième rencontre des éliminatoires du Mondial 2022.
L’adversaire, le Burkina Faso, sans être un perdreau de l’année, ne devrait pas faire trembler outre mesure, les champions d’Afrique en titre ; accrédités encore d’un parcours général qui pointe à 29 matchs sans défaite, sous l’ère Belmadi.
A l’évidence, la pression sera bien sur les épaules de l’équipe hôte, appelée à se dépenser pour assurer, avant le deuxième round le 14 de ce même mois, à Blida. Et pas que. Car les verts pourront encore tirer l’avantage géographique du lieu de la partie et le huis clos qui la caractérise pour se placer en pôle position dans une rencontre qui s’avère déjà décisive, à bien des égards. Négociée au mieux, elle permettrait à l’Algérie d’entrevoir la moitié du chemin pour le Qatar avec le cœur gros comme ça. C’est en cela que se résument, tout particulièrement, les gros enjeux de cette empoignade, pour le sélectionneur national.
A cet effet, et sur le plan technico- tactique, Djamel Belmadi aura à résoudre ce soir, une équation de prime abord difficile, à savoir attaquer tout en assurant ses arrières, face à un adversaire qui affectionne le jeu en contre.
Le coach national devra vraisemblablement revenir à ses fondamentaux en écartant le schéma mis en place devant Djibouti, incluant deux avant- centres de métier, au profit d’un système plus classique, renforcé dans l’entre-jeu, probablement par le taulier Sofiane Feghouli.
Plus que jamais, le défi des Verts s’annonce plus grand ce mardi, taillé à la mesure de leurs ambitions. Une trentième sans défaite, ce soir ?
Dans le domaine des possibles, en faisant, toutefois, abstraction des appréhensions liés à l’arbitrage africain. Le Botswanais Joshua Bondo et ses adjoints Sorro Fustoni (Lesotho) et Mathieu Kanianga (Namibie) seront également sur le grill.