C’est fait! La sélection nationale a composté son billet pour les barrages, prévus en mars 2022, après avoir concédé le draw (2-2) à un Burkina Faso détonant.

Mardi de grâce ? Les Verts ont joué à se faire peur, frôlant même le scénario catastrophe tant redouté, à l’issue d’un match poursuite qui a donné des sueurs froides aux 14000 supporters, déjà transis de froid.

Disons- le d’emblée, sur le plan du jeu , les Etalons, entreprenants à souhait, ont dépassé d’un cran leurs hôtes.

Pourtant, ce sont les Verts qui lancent les hostilités à la 21’ sur un service de Belaïli, bien repris par Mahrez (Photo). Le ‘’Citizen’’ gâchera la balle du break un quart d’heure plus tard et face aux bois ouverts, en optant pour une remise à Bounedjah.

Cette alerte a eu l’effet de  fouetter les burkinabés qui feront mouche, sur deux touches de balles limpides, à la 37’.

Au retour des vestiaires, le coach national eut la présence d’esprit de réparer une faille tactique en sollicitant Feghouli. Sur le coup , le jeu des Verts s’améliore et mieux, ce sera Sosso qui mettra une patte de génie pour relancer l’Algérie.

Ce sera un second but et c’est tout car le Burkina Faso repart en guerre et multiplie les essais aux buts. Ils réussiront à niveler la marque, grâce à un pénalty concédé par Belamri, à la 83’.

Froid de cathédrale sur Mustapha Tchaker et tout le pays car l’Algérie surfait sur la catastrophe.

Et c’est un grand ouf de soulagement au coup de sifflet finale du Sud- africain Victor Gomes, auteur d’un arbitrage de haut rang et devant lequel doit-on tirer chapeau bas.

Une qualification au forceps, donc, pour Belmadi et ses poulains et un 33e match sans défaite. C’est l’essentiel à retenir.