A l’occasion du rassemblement jeudi, des magistrats devant laCour suprême, le président de leur syndicat, Yessad Mabrouk s’est fendu d’uneimportante déclaration devant la presse dans laquelle il a démenti l’existence que quelqueinstruction aux magistrats pour emprisonner les manifestants du Hirak.
« Ce sont des ragots, je posé la question à plusieurs collègues,j’ai fait mon enquête, aucun d’eux ne m’a parlé de l’existence de cetteinstruction », affirme t-il dans cequi semble être un démenti implicite à certaines versions, selon lesquelles desmagistrats auraient prononcé des misesen détention provisoires contre des manifestants du Héra, sur instruction duministre e la Justice.
S’agissant de la grève des magistrats, objet du rassemblement de jeudi 31 octobre devant la Cour suprême, Yessad Mabrouk est formel : «Hors de question de faire marche arrière », dit-il , ajoutant que « c’est lasituation des magistrats qui justifiele recours à des mesures radicales. "
Et de profiter pour en boucher un trou au ministre de la Justice enaffirmant que le syndicat « s’est trouvé devant un partenaire sourd qui neveut entendre que son point de vue, sans celui des autres »
Pour rappel, les magistrats qui en sont aujourd’hui aucinquième jour de grève, exigent l’annulation pure et simple du dernier mouvementdans le corps des magistrats , décidé par le ministre, Belgacem Zeghmati quipour sa part, refuse de faire marche arrière, tout en proposant aux magistrats frondeursde faire des recours.