Pasplus loin qu’avant-hier samedi, le président de l’Association desconcessionnaires des véhicules seplaignait du retard mis par les services du ministère de l’Industrie à finaliser le cahier des charges, expliquant que pour l’année 2020 les nouvellesimmatriculations sont désormais impossiblesdu fait que ce texte doit suivre encore tout un cheminement chronophage avant de devenir opérationnel.
Toujoursest-il que le président de la République entend bien faire bouger les choses par rapport à ce dossier qui cristallise l'intérêt de l'opinion enexigeant hier de Ferhat Ait Ali Braham , ministre de l’Industrie, de faire diligence, plutôt que de se répandrechaque semaine en déclarations pour annoncer l’imminence du fameux cahier descharges, devenu au fil des semaines comme une sorte d’Arlésienne.
Dansle communiqué du Conseil des ministres consacré à ce dossier,il est, en effet, souligné que le présidentTebboune, « est revenu sur le caractère urgent de la présentation, avant lafin de la semaine, du cahier des charges sur les véhicules neufs qui,conformément aux décisions prises lors du dernier Conseil des ministres, nedevraient concerner que les nationaux. »
Outrel’urgence en termes de calendrier, la semaine prochaine au plus tard , le président de laRépublique, ajoute le communiqué, a mis en exergue « l’importance deveiller à la mise en œuvre effective et transparente de ce dispositif de sorteà en faire bénéficier les véritables opérateurs économiques agissant dans ledomaine de la sous-traitance »
De même qu’il a été question dans les proposdu chef de l’Etat de « contrôle du strict respect par les bénéficiaires,des dispositions du cahier des charges et l’application rigoureuse dessanctions en cas de manquement. » Cela en attendant « Untexte séparé (qui) devrait être pris s’agissant des étrangers. »
La balle est donc dans la camp de Ferhat Ait Ali qui doit passer à la vitesse supérieure pour être au rendez-vous fixé par le président , la semaine prochaine.