C’estune conclusion qui donne froid dans le dos, au moment ou des centaines voire des milliers de personnestombent quotidiennement comme des mouches dans le monde entier.
Eneffet, les nouvelles en provenance de Russie où l’on a pourtant annoncé hier lundi la mise en place d’un vaccin par desspécialistes militaires et des scientifiques du Centre national de recherche deGamaleya pour l’épidémiologie et la microbiologie, ne sont guère rassurantes.
Eneffet le spécialiste en chef des maladies infectieuses de l'Agence fédérale debiologie médicale de Russie et titulaire de la chaire sur les maladiesinfectieuses de l'Université de médecine de Pirogov, Vladimir Nikoforov, aannoncé ce mardi qu’il faudra environ 18mois pour développer un vaccin anti-coronavirus viable !
«Ilfaut généralement au moins 18 mois pour développer un vaccin vraiment viabledont l'efficacité et la sécurité sont testées. C'est le point de référence. Unefois que nous l'aurons testé, nous verrons s'il est efficace», a déclarél’expert qui précisant que le COVID-19 «existe depuis longtemps et il estpeu probable qu'il disparaisse».
VladimirNikoforov explique que ce virus à deux voies possibles pour l'avenir. «Il sedégrade en une infection respiratoire aiguë de petite saison, comme sesprédécesseurs - nous connaissons quatre coronavirus qui ont causé un petitrhume - et ce sera le cinquième de ce type.
Oualors, il va acquérir une nature degrippe saisonnière, c'est-à-dire qu'il viendra à l’automne, provoquant degraves maladies et disparaissant en été », a-t-il déclaré.
Maigreconsolation l’expert précise que : «évidemment, il n'y aura pas detelles épidémies comme cet hiver et ce printemps».
Des conclusions pourle moins démoralisantes après la lueur d’espoir suscitée par les résultatsobtenus par les scientifiques du Centre national de recherche Gamaleya pourl'épidémiologie et la microbiologie, confirmés par le premier vice-ministre de la Défense russe, Ruslan Tsalikov au journal Argumenty iFakty.
«Les évaluationsfinales des résultats des tests par nos spécialistes et scientifiques du Centrenational de recherche ont déjà été faites, a affirmé M. Tsalikov, ajoutant qu’« au moment de la libération, tous les volontaires sans exception ont développéune immunité contre le coronavirus et se sont sentis normaux. Ainsi, le premiervaccin domestique contre la nouvelle infection au coronavirus est prêt, annonçait-onun peu trop vite.
Lundi,le ministère russe de la Défense a même assuré que les essais cliniques duvaccin contre le coronavirus sur des volontaires s’étaient «achevés avecsuccès».
Vingtquatre heures plus tard, c’est l’agence fédérale de microbiologie, qui pose uncinglant diagnostic : Pour neutraliser le COVID-19, il faudra au moins 18mois ! Qu’à Dieu ne plaise !