De passage, lundi, surles ondes de la Radio nationale, Dr BekkatBerkani apporté un eu plus de lumière sur le vaccin anti-Covid-9, qui tient enhaleine l’humanité toute entière.
S’agissant de l’Algérie,ce membre prééminent du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie,parie sur une campagne de vaccination qui pourrait débuter en janvier prochain,observant, quand même, que si diverslaboratoires étrangers ont annoncé la mise au point de vaccins anti-Covid 19,dont des pays ont commencé à passer commande, «l’Algérie préfère attendre lefeu vert de l’Organisation mondiale de la santé pour se prononcer sur celuiqu'elle considérera comme le plus efficace et le moins nocif», met-il enévidence.
«L’Algérie choisirale type de vaccin sur la base desdossiers scientifiques fournis par les laboratoires, des recommandations del’OMS, «condition sine qua non, des instances de contrôle sanitaireAlgériennes, que sont l’Agence nationale du médicament, l’Institut Pasteur etle Comité de lutte contre Covid 19, qui ont leur mot à dire, concernantl’efficacité, la maniabilité et l’éventuelle toxicité de ces vaccins », explique-t-il.
Sur un plan pratique,Dr Bekat, a fait savoir que la vaccination, qui ciblera le plus grand nombre dela population se fera par ordre de priorité, identifiant, sous cetangle, les personnels soignants, les personnes âgées ainsi que les personnes souffrant de maladies chroniques.
Il prévient enfin, que l’Algérie ne choisiraparmi tous les vaccins qui seront proposés après leur agrément, que celui «quidoit être le plus efficace, tout en n’étant pas trop cher et pas nocif,c’est-à-dire ne pas avoir d’effets secondaires graves», fait- il observer,soulignant que le pays pourrait être amenéà diversifier ses potentiels fournisseurs.