La communauté universitaire, notammentles étudiants des spécialités expérimentales, sont les plus impactés par la pandémie du COVID-19 en ce sens qu’iln’est pas possible d’envisager la reprise des cours sans leur présencephysique.
C’est ainsi que l’Union nationale desétudiants algériens, comme tous les étudiants qui sont à l’affût de la décision que prendront les pouvoirs publics, souhaitent que les examens soientrepoussés au mois de septembre prochain.
Dans un communiqué rendu publicaujourd’hui samedi, l’UNEA évoque des«conditions de force majeure», quirendent l’année universitaire «tout à a fait difficile».
L’organisation en veut pour preuve que lesétudiants ayant des spécialisations expérimentales et techniques étaient «négativementaffectés en raison de la nature de la spécialisation qui nécessite une présencephysique».
L’UNEA évoque également des «perturbations»des cours via Internet pour certains étudiants en raison, lit-on, «du manque de capacité et de formation àl’utilisation de cette méthode, que ce soit par les techniciens de certainesuniversités ou certains professeurs».
En tout état de cause, l’organisation pensequ’il nécessaire de «suivre la formation pédagogique des étudiants ayant desspécialisations expérimentales et techniques avant de passer les examens etd’évaluer les étudiants d’une manière cohérente».
Ne voulant point que les étudiants soientles dindons de la farce, l’UNEA invite les pouvoir publics à faire en sorte queles qu’ils ne soient pas «victimes de ce processus d’urgence pour lequel ilsn’ont aucune culpabilité ».