Le premier ministre, Ahmed Ouyahia, a marqué avec force ledébut des travaux de l’Université d’été du Forum des Chefs d’Entreprise (FCE),se déroulant, mercredi au Palais des Expositions à Alger.

En effet, Ouyahia qui était l’invité d’honneur du FCE, étaitaccompagné de huit de ses ministres. Il s’agit d’Abdelouahid Temmar (Habitat),Mohamed Benmeradi (Commerce), Abderrahmane Raouya (Finances), AbdelkaderBouasgui (Agriculture), Houda-Imane Faraoun (PTTN), Mourad Zemali (Travail),Youcef Yousfi (Industrie et mines), Abdelkader Messahel (MAE).

A noter que le Secrétaire général de l’UGTA, Madjid Sidi Saïd,était également au rendez-vous.

Prenant la parole, le chef de l’Exécutif, a d’abord fait unerétrospective sur l’investissement où il a mis en avant que depuis l’an 2000, l’Etata injecté la bagatelle de 36 000 milliards de dinars dans l’investissementpublic, relevant que 34% de l’investissement a été placé dans les hautsplateaux et 11% dans le sud.

Abordant ensuite certains points forts, Ouyahia a émis lesouhait de voir le privé investir dans le transport aérien et maritime de fret,appelant par la même, le patronat «à aider les autorités à établir une carteéconomique du pays, définissant les opportunités d’investissement et lescréneaux de chaque région», a-t-il soutenu, promettant «une décentralisationaccrue de tous les actes liés à l’investissement, notamment le foncierindustriel», ajoutera-t-il.

Reconnaissant, par ailleurs que le climat des affaires enAlgérie a toujours fait face à de grosses contraintes, il n’en a pas moinsrappelé, qu’au moins, le système fiscal national était l’un des rares dans lemonde à offrir des facilitations à l’investissement.

S’agissant de l’option de la Finance islamique, Ouyahia diraque le gouvernement a adopté cette formule «à la demande des Algériens»