De coups deJarnac, si coutumiers dans le football national, en coups de force, qui ne lesont pas à moins, la JS Kabylie, club le plus titré d’Algérie a nagé en pleinesturbulences ces dernières années.
Ce qui aimpacté grandement l’évolution des Canaris sur le terrain allant jusqu’àflirter, saison après saison avec la relégation.
En effet etdepuis la destitution à la hussarde de Moh Cherif Hannachi et son remplacementpar un directoire qui a placé sa confiance en Hamid Sadmi, jusqu’à la semaineécoulée, les choses ne se ont pas améliorées pour autant.
Ce qui acontraint l’éphémère président à rendre le tablier, ses tractations avec legroupe italien de Cavallo Rocco, n’ayant guère abouti.
Mais cettesemaine aura été charnière pour la vie du club et surtout son devenir.
Il sembleque les actionnaires principaux de la formation kabyle aient, cette fois,concocté l’alchimie appropriée devant permettre une meilleure gestion des affaires.
En optant,en effet, à un triumvirat pour présider aux destinées des jaunes et verts,Azlef et consorts pourraient avoir levé la solution adéquate à desproblématiques récurrentes.
Pourquoi ?
L’option dela collégialité rompt avec une pratique soliste qui aura fait beaucoup de malau club, pour peu que le trio intronisé à sa tête fasse concrètement œuvre d’ententeet de complémentarité.
De ce pointde vue, des gages sont donnés, à travers une répartition des tâches, audemeurant fort probante, puisque Lakhdar Madjène et Saïd Zouaoui héritent duvolet de la gestion administration et logistique alors que Azzedine Aït Djoudiprendra en charge le chapitre technique dans sa globalité.
Par-dessus tout,c’est l’assurance des trois hommes à injecter de l’argent pour apurer lesdettes, à hauteur de 17 milliards, du club et les salaires des joueurs, qui, àbrève échéance, fera cette différence, par rapport au passé, qui ne manquerapas d’asseoir leur aura futur et une confiance à tous les niveaux, joueurs entête.
Car en somme,et d’un point de vue valeur intrinsèque, les Canaris n’ont rien à envier auxformations les plus huppées qui mènent le bal actuellement en L1.
Faut-il dece fait, s’attendre à un redressement palpable de l’équipe-phare de Tizi Ouzou,de façon imminente ?
Un peu à l’instarde l’EN, partie dans la même configuration, tous les espoirs sont désormaispermis pour que la JSK sorte, enfin, du tunnel.