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Un mercredi soir dantesque pour les automobilistes sur l’autoroute Dar El Beida-Zeralda

22-12-2016 10:00  La rédaction

La soirée du mercredi 21 décembre fut cauchemardesque pour les automobilistes algérois. Bloqués des heures durant sur l’autoroute, et toutes les routes annexes, à cause d'une … flaque d'eau sur l'autoroute de Benaknoun. Et comme à chaque fois Alger se noie et se (re) noie dans un verre d’eau, mais cette fois on a même trinqué !

En effet, d’importantes inondations ont complètement paralysé l’autoroute entre Zeralda et Dar El Beida. Au début les usagers de l'autoroute pensaient qu’il s’agissait certainement d’un accident et que la circulation allait se fluidifier … quand des éléments de la police sont intervenus sur place pour les faire faire marche arrière, puisque qu'il était impossible d’avancer.

Rebroussant chemin, empruntant des bretelles ou des raccourcis par-ci et par-là, les automobilistes pensaient qu’ils étaient enfin sortis de l’auberge, sauf que le pire les attendait, puisque tous les véhicules qui étaient bloqués au niveau de l'autoroute de Benaknoun ont dû se retrouver aux mêmes endroits et au même moment.

Pendant ce temps là, nous étions du côté de la côte rouge, des centaines voire des milliers d’automobilistes se morfondaient comme des rats morts, avançant à pas de loup pendant quelques secondes, stagnant jusqu’à une demi-heure ; certains ont fini par éteindre les moteurs, quand des voix exacerbées s’élevaient :«s'il y a des malades ou des femmes enceintes, ils vont crever ou les ambulances vont voler ?», criait un quarantenaire révolté par cette situation inextricable.

Pas loin, un sexagénaire qui semblait faire un malaise, est sorti de son véhicule pour voir l’étendu des bouchons interminables, des véhicules à perte de vue en avant comme en arrière «C’est quoi ce pays ? c’est quoi ces routes ? c’est quoi ce calvaire ? J’ai 65 ans et je n’ai jamais vu cela, j’ai envie de frapper ma tête contre le pare-brise», pestait cet homme fou furieux sous la pluie.

Résultat des courses, plus de quatre heures pour faire un trajet de 20 minutes pour certains.

La question qui se pose et s’impose est : pourquoi ? Pourquoi à chaque fois qu'il pleut, de quoi à peine arroser le persil, toute la capitale se paralyse ? Pourquoi nos autoroutes sont si mal faites, insuffisantes et vulnérables ? et surtout jusqu’à quand ces scénarios cauchemardesques perdureront-ils ? N’est-il pas grand temps que les autorités prennent sérieusement les choses en main pour résoudre cette problématique une bonne fois pour toute ? N’est-ce pas le moindre des droits du citoyen. 



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