Dernière représentantearabe à entrer en lice durant cette première journée du Mondial 2018,la Tunisie focalisait toute l’attention des grandes masses dans l’espoir deréhabiliter un honneur mis à mal après les déconvenues successives desSaoudiens, Egyptiens et Marocains.
Et à l’entamede la partie face à l’Angleterre des Kane, Lindgaard et autre Sterling, oncraignait le pire au vu de la prestation de Tunisiens amorphes et semblantcomplètement disjonctés du jeu.
Desappréhensions qui allaient vite être confortées quand Harry Kane, en véritablerenard des surfaces, achève, dès la 11’, l’infortuné portier Hassen, auteur enpremière intention d’un arrêt réflexe haut de gamme.
Pourtant, c’estcette gifle qui allait sonner la révolte des Aigles de Carthage qui se mirentau jeu appliqué et fluide, arriavant à donner le tournis, par moments à leursadversaires.
Aprèsquelques escarmouches dangereuses, les hommes de Nabil Maaloul allaient trouver la faille, grâce à une faute gratuite de Walkner dans la surface de réparation. Lepenalty indiscutable est transformé par un Sassi qui eut le mérite de ne pastrembler.
Retrouvant leurconfiance, Khazri et ses frères traiteront d’égal à égal avec leurs vis-à -vis jusqu’àla pause, non sans avoir essuyé quelques sueurs froides sur des gâchis deLingaard.
Au retour desvestiaires, le match garde sa même physionomie avec des anglais dominateursdans le jeu et des tunisiens usant d’une tactique très intelligente, unecirculation de la balle fluide et une vigilance à toute épreuve en défense.
Pourtant c’està ce niveau que viendra la faille. Dans les temps morts et sur corner, l’arrièregarde tunisienne commet la bévue fatale en laissant Kane esseulé. Le goléadorattitré de Tottenham place un heading assassin. C'est 2-1 pour l'équipe de la Rose, revenue de loin devant un os dur.
L’illusion s’évaporepour les Aigles de Carthage qui n’auront point démérité. A l’image du vétéranKhazri, ils ont été combatifs à souhait et laissé entrevoir des aptitudes qui lesautorise à l’espoir encore. Amen !