Les cinqcandidats à la présidentielle du 12 décembre en sont à leur troisième jour de campagneélectorale, avec un programme de meetings animés dans différentes wilayas dupays.
Ainsi,Abdelmadjid Tebboune, qui a expliqué hier dans la capitale du Touat que « lamajorité des algériens sont pour la présidentielle », pour permettre aupays de sortir du vide constitutionnel qui dure depuis 9 mois, anime au jourd’huideux rencontres à Adrar puis l’après- midi à Alger.
AliBenflis fait escale à Oued Souf dans la matinée avant de finir sa journée au norddu pays avec une rencontre des habitants de Blida à la salle de cinéma En Nour.
Abdelkader Bengrinaa choisi aujourd’hui Boumerdés pour son troisième jour de campagne après avoirdéclaré lundi : « Je n’ai pas eu peur des Kalachnikovs dans les années 90, cen’est pas les menaces de Facebook qui vont me dissuader de ne pas poursuivre macampagne ».
BélaidAbdelaziz est aujourd’hui à Relizane, alors qu’Azzedine Mihoubi, après une pausehier, reprend le chemin de la campagne avec un meeting à Médéa.
Ces meetingsélectoraux ne se déroulent pas dans les meilleurs conditions de sérénité, àcause des manifestations de citoyens opposés à la présidentielle du 12décembre.
Raisonpour laquelle d’ailleurs, les directions de campagne évitent de révéler laveille, les lieux des meetings pour tromper les chahuteurs.
AliBenflis en a fait hier les frais lors de ses deux sorties à Tlemcen puis àGuelma où les manifestants scandaient des slogans contre lui. Pareil hostilitécontre Tebboune et Bengrina, même si les meetings se déroulent dans des espacesfermés.
Des arrestationssont opérées hier à Tlemcen, Guelma, Béjaia par les services de sécurité, suiviesde jugement en comparution immédiate des jeunes manifestants arrêtés.
Surle plan du décor électoral, la plupart des panneaux d’affichages destinés à recevoirles candidats sont quasiment vides. « Nous n’avons pas encore pu réceptionnernos affiches confiées à un imprimeur privé » , expliquait sur les ondes dela radio le représentant d’un candidat.
Danscertaines régions du pays, comme le montrent des images relayées dans les réseauxsociaux, à la place des candidats, ce sont les photos des détenus du Hirak quisont placardées sur les panneaux.