Quand bien même leConseil des ministres a tranché lors de sa réunion du 10 avril, la question desexamens de fin d’année, la cause semble loin d’être entendue. En tous cas, pour certains syndicats et organisations des parents d’élèvesqui sont vent debout contre le maintien des épreuves du BEM pour la premièresemaine de septembre.

Après le CNAPESTE et l’UNPEF, côté syndical, c’est autour de la Fédérationnationale des travailleurs de l’éducation (SNTE) de réclamer la suppression du BEM et préconiser lerecours la moyenne des deux premiers trimestres pour le passage au lycée.

Dans un communiqué rendu public, le syndicat met en exergue  troisfacteurs à prendre en considération pour motiver sa demande, à savoir lesfacteurs « psychiques », « pédagogiques » et « techniques ».

Sur le plan psychique, le syndicat cite les conséquences de l’éloignementde l’élève des bancs de l’école durant près de six mois. Ce qui va engendrerselon lui une « panique » chez les élèves et leurs parents qui pourraientconduire à leur échec scolaire.

Concernant le volet pédagogique, le SNTE met en avant la difficulté defaire « l’inventaire du niveau d’avancement des programmes à travers l’ensembledes établissements », ajoutant que la confection des sujets de l’examenpourra compromettre les chances des élèves.

En outre , le syndicat avance, sur le plan technique, l’impossibilitéd’entamer l’année scolaire (2020-2021) au mois d’octobre prochain. Cela seradû, selon le syndicat aux opérations de correction et de collecte des copiesdes candidats au BEM et au bac, l’élaboration des listes des candidats reçus etl’annonce des résultats avant la période des recours.

Ce qui est troublant dans les appels des syndicats et des organisations desparents d’élèves en faveur de la suppression du BEM est qu’ils ont tousparticipé aux rencontres de consultations avec le ministre de l’Education etont même approuvé la décision du Conseil du ministre.

Pourquoi ce changement de pied qui ne manquerait pas de créer la confusiondes candidats ?