L'Algérie a t-elle du retard à l'allumage dans la mise en œuvre de la stratégie vaccinale, sachant que le président Tebboune avait adressé au son premier ministre, la mi décembre, une correspondance (alors qu'il était encore en convalescence en Allemagne) pour lui demander le mise en branle de l'opération.
"Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, nous a instruits de commencer la vaccination ce mois de janvier. Nous sommes en train de prendre toutes les mesures pour réussir cette campagne (...) qui va durer plusieurs mois en fonction des personnes prioritaires. Logistiquement, nous sommes prêts", a déclaré, mercredi, le Pr Djamel Fourar, en réponse à cette interrogation, en marge du point de presse quotidien consacré à l'évolution de la pandémie.
l'Algérie est donc aujourd'hui prête sur le plan logistique et humain pour passer tout de suite à la phase opérationnelle de l'opération « qui va durer des mois, en commençant par des tranches d'âge prioritaires, comme les personnes âgés et les personnels médicaux » explique le membre du Conseil scientifique en charge du suivi de la pandémie.
Selon le Pr Fourar, il faut "que la vaccination touche au moins 70% de la population pour casser la chaîne de la contamination" , précisant que "l'Algérie a une grande expertise et expérience en matière de politique vaccinale".
Il faut rappeler dans ce cadre, que la semaine dernière, le Gouvernement avait officiellement annoncé que l'Algérie, via l'Institut Pasteur Algérie (IPA) a choisi le vaccin russe spoutnik V et qu’un premier lot de 500.000 doses, sera réceptionné prochainement, selon Abdelaziz Fayed, Directeur du budget.
Lors de son passage sur Echourouk News, la semaine dernière, il a indiqué que le Gouvernement a dégagé à cet effet, une enveloppe de 20 milliards de dinars (151 millions de dollars pour l'achat du vaccin).