Après des sit-in et des rassemblements qui ont laissé de marbre les responsables, les agents de sécurité de la Société nationale d’hydrocarbures (DSP), opérant dans le sud du pays, maintiennent leurs actions de protestation en durcissant leur mouvement de contestation. En effet, ils sont passés à une étape supérieure en décidant d’entamer une grève de la faim, à l’appui de leur plate-forme de revendications.
Les agents de sécurité grévistes exigent en l’occurrence la concrétisation des promesses des responsables de la société sur le terrain, notamment l'amélioration des conditions socioprofessionnelles. Pour les protestataires, cette action extrême, la grève de la faim demeure la seule alternative pour mettre la direction devant le fait accompli.
"Cette grève de la faim est illimitée jusqu’à ce que la direction prenne en compte nos revendications, qui sont le changement des horaires de travail de (3/1) à (4/4), de meilleurs conditions de travail et notre statut comme travailleurs au sein de Sonatrach", a affirmé l’un des agents (DSP) à Algérie1.
Et ce dernier d'ajouter «nous subissons une discrimination quotidienne de la part de la direction qui refuse de nous donner ce qui nous revient de droit, et pour laquelle nous ne faisons pas partie de la famille Sonatrach même si nos fiches de paie sont cachetées de ses acronymes», «On en a marre, il faut que cela change !», s’est insurgé notre interlocuteur joint par télépone.