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Son Premier secrétaire l’a déclaré à Bouira : Le FFS veut réussir le jackpot aux élections

16-09-2017 15:31  Amel Benabi

Le FFS ne lâche toujours pas son idéal de pouvoir reconstruire le «consensus national» pour  remettre l’Algérie sur rail. C’est en tout cas l’idée force du discours de son Premier secrétaire  Mohamed Hadj Djilani, aujourd’hui à la maison de la culture Ali Zamoum à Bouira.

En effet et en marge de la tenue du congrès fédéral du FFS,  son premier responsable a largement fait le tour de la question algérienne en mettant en relief «la lutte des clans qui s’entredéchirent pour s’accaparer le centre de décision». «La crise qui secoue le pays se corse au jour le jour. Les conditions de vie des algériens se dégradent. Ils souffrent du chômage, de la hogra, de l’injustice et de la corruption."

"Les politiques d’austérité qui ont été adoptées sans qu’il ait d’étude préalable et les décisions antisociales et antinationales qui ont été prises par le pouvoir algérien n’ont fait qu’aggraver la situation", a commenté  Mohamed Hadj Djilani.

Pour lui, malgré cette situation de blocage, le pouvoir qui ne dispose pas de solution de rechange, "continue dans sa politique d’exclusion dans la gestion des affaires de l’Etat et de la société."

Le salut réside d’après lui dans la «reconstruction d’un consensus national» qui regroupe toutes les forces vives de la société. Et le FFS tient particulièrement à être un facteur de stabilisation  de proposition pour atteindre  cet objectif. Mohamed Hadj Djilani est convaincu  que le citoyen algérien "attend beaucoup du parti et qu’il ne doit pas y avoir une quelconque « marge d’erreur » dans tout ce qui est en train de se faire."

Reconstruction du consensus national

C’est pourquoi, dit-il "ce congrès ne doit pas être une fin en soi. Mais un point de départ pour élargir la base militante du parti et une occasion de s’ouvrir sur la société et le citoyen qui attend beaucoup de nous. C’est la raison pour laquelle nous n’avons pas le droit à l’erreur dans tout ce que nous faisons."

Il en veut d’autant plus que le FFS est «l’une des rares formations politiques du pays qui associe sa base militante pour le renouvellement de ses structures locales".

Le Premier secrétaire du FFS a procédé hier au renouvellement du conseil fédéral et l’élection d’un nouveau fédéral et au remplacement de Said Derradj, dont le mandat de fédéral de Bouira a expiré depuis près de cinq ans. Cette procédure organique  intervient deux mois avant les élections locales dont l’élaboration des listes électorales donnent souvent lieu à des luttes intestines. Les nouvelles têtes doivent donc faire en sorte d’éviter les dérapages surtout que le FFS ambitionne cette fois d’être présent dans une trentaine de wilayas pour y concourir aux APC et aux APW.

Hadj Djilani a déclaré qu’il n’ignore pas que la transparence n’est pas garantie lors des  prochaines sélections  en raison "de la nature du système politique."

Pour autant  ce double scrutin pourrait être une occasion pour le vieux parti d’opposition de "sensibiliser le citoyen et expliquer nos idées et notre programme." Evidemment le premier secrétaire du FFS n’a pas manqué de souligner que l’objectif de son parti et de rafler  «un nombre important de sièges».



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