Le Conseil national du RCD a tenu sa dernière session ordinaire de l’année, le 08 décembre 2017 à Alger. Une occasion pour son président Mohcine Belabbas de faire le point de la situation économique et financière qualifiée de « déplorable », à cause de « la piètre gouvernance infligée au pays ». D’où l’urgence soulignée dans le communiqué « pour une alternative qui redonne espoir à la jeunesse »
«Concernant le dernier rendez-vous électoral, malgré la reconduction de la mainmise de l’administration sur le processus électoral du 23 novembre et de ses résultats, le RCD considère que les avancées opérées dans plusieurs wilayate en termes de sièges et du nombre de voix comme l’écho à nos positions et à notre discours ainsi qu’à l’engagement de nos militants »
En revanche, le parti admet son recul dans son fief de Tizi-Ouzou tout en pointant du doigt l’Administration qui s’est investie dans ce qui est qualifiée de « vote utile. »
Pour le Conseil national du RCD l’enjeu aujourd’hui est « avant tout d’apporter des réponses à la détresse de notre jeunesse et au désespoir de larges couches de notre population », partant du constat que « Cette politique d’assistanat est à la fois inopérante et dangereuse. »
Sur le plan organique, le RCD a finalement pu arrêter la date de son cinquième congrès qui se tiendra à l’hôtel Hilton d’Alger les 9 et 10 février. Ce congrès, la direction du RCD le veut comme un moment d’introspection qui devrait aboutir à une révision en profondeur des statuts de notre fonctionnement afin d’ouvrir les structures aux différentes catégories sociales et de promouvoir la place des jeunes et des femmes. »