Le président du Haut Conseil Islamique (HCI) Bouabdellah Ghlamallah vient de jeter un pavé dans la marre en déconseillant la transcription du Tamazight en latin car celui-ci est la langue du "dominant".
Il a mis en avant l'argument du refus de toute dominance d'autant plus que cette langue est celle du colonisateur
S'exprimant depuis Tizi Ouzou, au cours d'une rencontre sur les manuscrit et le lien inter-générationnel en Kabylie, il a plaidé en faveur de la transcription de Tamazight en caractères arabes sans manquer de souligner que le caractère latin qui est présenté comme "dominant" dans la transcription de la langue amazighe ne devrait jamais être un fait accompli pour les Algériens qui ont jamais cédé à la dominance.
De son côté, le président du Haut Conseil à la langue arabe Salah Belaid a lui aussi défendu l'option du caractère arabe pour la transcription du Tamazight comme l'"avaient fait nos aïeux dans leurs manuels" .