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BAC : Meziane Mériane dénonce une action criminelle et appelle à une « vraie » commission d’enquête

12-06-2017 13:55  La rédaction

Malgré la mesure de désactivation de la 3G et la 4G, utilisée par les fraudeurs, les sujets de mathématiques, delangue arabe, se sont encore retrouvés sur les réseaux sociaux, à peine unquart d’heure après le début des épreuves. Meziane Mériane, leader du SNAPEST,se dit « scandalisé » par ce qui arrive, tout en défendant les enseignantscontre les accusations portées contre eux. 

« Il n’y a pas de fuites àproprement parler, mais on constate encore aujourd’hui, au deuxième jours de l’examen,que les sujets sont publiés sur les réseaux sociaux, à peine un quart d’heure aprèsleur distribution aux candidats » déplore Méziane Mériane qui se demande « àqui profite le crime, qui est à l’origine de cette action criminelle.»

Face à l’échec avéré du dispositifmis en  place par le ministère de l’Education en partenariat avec le MDN et laDGSN, Mériane propose une alternative plus radicale.     

« Moi je propose qu’oncompare les notes obtenues par les candidats durant l’année scolaire à cellesde l’examen BAC. Celui qui a l’habitude d’avoir des mauvaises notes en classene peut pas par miracle, devenir un génie le jour de l’examen », détaille-t-il,ajoutant que cette comparaison servira de point d’appui à une enquête pour « identifierle réseau.»

Car le patron du SNAPEST estconvaincu que « c’est un réseau organisé qui est derrière ces fuites etqui vend les sujets ». En revanche, il s’insurge contre les accusationsportées contre les enseignants comme étant les responsables des fuites.

« Il faut arrêter d’incriminerles enseignants. La triche n’intervient pas au niveau des salles d’examens, maisau niveau des secrétariats où les personnels en charge de la répartition dessujets ont la latitude de photographier puis de balancer sur le net, de recevoiret rédiger des réponses, de remplacer la copie du candidat ou des candidats endéchirant la première.»

Méziane Mériane appelle à unecommission d’enquête « mais pas une commission d’enquête folklorique »,précise-t-il, pour « en finir avec ces scénarios qui fonte de notre paysla risée.»

Enfin, Mériane estime que « pour l’annéedernière si l’objectif des fraudeurs étaient de tailler des croupières à laministre de l’Education, cette année le but c’est uniquement le copiage.»  



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