Les trains d'Alger et de sa banlieue n'ont pas encore sifflé lundi, pour le deuxième jour de suite, à cause de la grève des cheminots qui a paralysé le trafic, pénalisant du coup étudiants et travailleurs, abonnés du rail.
Le communiqué de la direction générale, dimanche, invitant les travailleurs à cesser cette "grève sauvage" n'a fait visiblement que raidir davantage les grévistes qui dénoncent ce qu'ils qualifient de "mesures arbitraires", dans l'application du nouveau point indiciaire ainsi que les travailleurs licenciés arbitrairement et dont ils exigent le réintégration sans condition.
Mais pas que, puisque les grévistes réclament aussi le départ du directeur par intérim de la SNTF.