Les trois partenaires de la Tripartite,Gouvernement/UGTA/Patronat ont voulu donner un caractère solennel à la signaturede « la Charte de partenariat » entre les secteurs privés et public cesamedi matin à la Maison du Peuple, qui renoue pour l’occasion avec les grandesmesses.

C’est une scénographie soigneuseuemntréglée comme du papier à musique avec un gouvernement, Ouyahia en tête, au milieudes deux autres partenaires, assis de part et d’autre.

La scène est rehaussée par unportrait du chef de l’Etat barré du slogan  « Bouteflika notre fierté. »

Après un émouvant « Kassaman »entonné dans la totalité de ses couplets, c’est Madjid Sidi Said, puissance invitantepour l’occasion, qui a pris la parole en premier pour saluer Ahmed Ouyahia poursa décision de tenir ce  rendez-vous à laMaison du peuple.

« Votre initiative vientcouronner le dialogue social, comme socle de stabilité. Votre geste témoigne  aussi de la volonté politique d’insuffler une dynamique nouvelle à notre économie », souligne Sidi Said,toujours avec son air de bonhommie.

Et de consacrer un passage de sonintervention pour saluer le président Bouteflika pour ses « décisionsprises en faveur des travailleurs, malgré les difficultés économiques que vit le pays. »

Sidi Said en arrive à l’essentielen récusant désormais le clivage entre secteurs privé et public et prôner « l’unicitéde l’entreprises algérienne, quel  quesoit son statut, en finir avec les résidus dogmatiques, la montagne de préjugésqui ont retardé notre décollage économique. »

Le patron de l’UGTA défend aussiune nouvelle vision de l’Etat, un « Etat régulateur, contrôleur,protecteur des citoyens. L’Etat n’a pas à vendre le cachir, les briques, ildoit se consacrer à ses missions régaliennes comme l’Education , la Santé, lesgrands projets structurants. »