L’ouverture de la session parlementaire 2021, 2022, aujourd’hui, marque symboliquement la rentrée politique du pays qui vient de sortir d’un été des plus chauds, au propre comme au figuré, car à la canicule météorologique s’est jumelée celle des incendies et leurs épouvantables drames, alors que le pays faisait face à la crise d’oxygène asphyxiante.
Dans leurs discours d’ouverture de la session, les présidents des deux chambres parlementaires ont évoqué cette séquence dramatique qu’ils imputent aux « complots » visant à « déstabiliser l’Algérie, à chercher à la frapper dans son unité »
« Le peuple algérien dans sa globalité a acquis l’immunité collective », assène Ibrahim Boughali, le président de l’APN dans une métaphore médicale, en évoquant aussi la situation sanitaire et le retard dans la mise en œuvre de la politique vaccinale.
Pour sa part, Salah Goudjil, en référence aux convulsions vécues cet été insiste sur l’unité nationale « sacré » selon lui ajoutant « qu’on peut discuter, négocier, faire des concessions, mais l’unité du peuple algérien forgé dan le mélange du sang des Moudjahidines pendant la révolution est sacré »
Les présidents des deux chambres parlementaires ont abordé la prochaine élection locale du 27 novembre pour mettre en relief leur importance et aussi le fait qu’elles constituent l’ultime séquence de l’agenda politique du président Tebboune.
Salah Goudjil a parlé de l’Armée et son rôle dans « la sécurisation des frontières, la défense de la stabilité politique du pays dans un contexte régional trouble », appuyant l’annonce faite par le président de la République de « moderniser l’Armée, de la doter des moyens nécessaires pour implémenter ses capacités opérationnelles »
Salah Goudjil a parlé aussi de « diplomatie parlementaire », de diplomatie économique » en appoint à la diplomatie traditionnelle « pour porter la voix de l’Algérie sur la scène internationale et faire connaitre ses positions sur les grandes questions qui agitent le monde.
Enfin, Ibrahim Boughali a évoqué l’agenda parlementaire, avec en point d’orgue le débat sur le programme du Gouvernement et rappelle à ce propos les députés à se mettre à la hauteur de leurs engagements avec une participation de qualité aux débats et des propositions pour l’enrichir, « dans un esprit collaboratif avec le gouvernement »