Attendu avec une quasi ferveur et une grande curiosité par l’opinionnationale, du fait surtout qu’il ne soit point prononcé, à ce jour, sur lenouveau gouvernement, le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia réunira,finalement, le Conseil national de son parti, ce vendredi 9 juin.
Il le fera suivre, dimanche 11 juin par une conférence depresse au siège du Rassemblement à Ben Aknoun.
Lors de la session du Conseil, il s’agira de faire l’évaluationde la participation du parti aux législatives du 4 mai passé où, en courbeascendante, il est sorti grand vainqueur en raflant 100 sièges à l’arrivéecontre 161 à son éternel rival du FLN.
Mais il s’agira aussi et surtout de trouver les bons motspour faire passer la pilule amère née de l’absence quasi-totale de la représentativitédu parti dans le nouveau gouvernement.
Cela si l’on excluait les trois postes qui étaient déjà occupéspar leurs titulaires, à savoir la formation professionnelle, la Culture et lesecrétariat général du gouvernement. Autant dire des postes de seconds couteaux,loin de convenir à une formation ayant le vent-en-poupe.
D’où la gueule de bois, à peine masquée, de ses responsables,Ouyahia en tête, qui ont opté pour un silence qui en dit long finalement.
Profil bas et à demi-mots, nombre d’entre eux admettent nepas comprendre un tel état de fait, même s’ils soulignent bien en gras que lechoix d’un gouvernement relève de plein droit des prérogatives du président dela République.
Dans ce contexte, il serait utile de rappeler qu’AhmedOuyahia, et tel que rapporté en exclusivité par Algérie1, avait coché lesnoms de Seddik Chihab et Abdelkrim Harchaoui comme ministrables mais il lui aété opposé une fin de non-recevoir, à l’instar du reste des autres formationspolitiques dites de l’alliance présidentielle.
De telles questions qui fâchent seront donc au menu de larencontre Ouyahia- presse ce dimanche.
D’ores et déjà, il est gros à parier que sur bien desquestions, Le SG du RND, fidèle à sa conduite et sa réserve, laissera tout lemonde sur sa faim.