Présentant, jeudi, le rapport sur la situation économique etfinancière du pays, le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal, aécarté l’éventualité de l’ouverture de bureaux de change dans l’immédiat.
En effet, et cité par l’APS, Loukal a de nouveau souligné qu’unetelle perspective était prématurée et ne constituait pas une priorité, à sesyeux.
Expliquant sa position, il juge que les principaux motifsrestaient liés au fait que le dinar n’était pas convertible et que l’activitétouristique en Algérie n’était pas intense.
Préventif, il a soutenu qu’au contraire, une telle optionrisquait de provoquer un épuisement rapide des réserves de change.
Répondant, ensuite à une question sur la revalorisation de l’allocationtouristique, le gouverneur de la BA, s’est montré davantage catégorique enindiquant qu’une telle question n’était pas à l’ordre du jour dans le contexteéconomique actuel, a-t-il rappelé.
Selon lui, en prenant en compte les quatre millions de détenteursde passeports biométriques, une simple opération arithmétique renseignerait surle montant de devises à mobiliser en cas d'une revalorisation de l'allocation touristique.Invoquant le patriotisme économique, il conclura à cet effet : «Iln'est pas question d'alimenter les économies étrangères, alors que l'économienationale a le plus besoin de ces devises.»