Les réseaux sociaux, tel que Facebook et Twitter n’ont qu’à bien se tenir. Jusqu’ à 50 millions d’euros d’amende pour ceux réfutantla lutte contre les contenus haineux et les fausses informations, tel est le projetde loi adopté, hier mercredi par le conseil du ministre allemand.
« Lorsqu'ils ne sont pas combattus de manièreeffective et ne font pas l'objet de poursuites, les crimes haineux représententune grande menace pour la coexistence pacifique dans une société libre ouverteet démocratique » souligne le gouvernement d'Angela Merkel dans uncommuniqué.
Dans ce sens, les publications signalées comme étant illicitesdoivent être supprimées dans les 24 heures, idem pour les autres contenus délictueuxdoivent être effacés ou bloqués dans les sept jours suivant le signalement, a précisé la même source au sujet du projetde loi visant entre autres des géants comme Facebook, Twitter ou YouTube.
A cet effet, leprojet de loi envisage d’infliger jusqu’ à 50 millions d’euros d’amende aux responsables des sites et jusqu’ à cinqmillions aux personnes physique n’ayantpas respecté les délais.
Les publications concernées par les sanctions sont lesdiscours racistes, l'apologie du « terrorisme », la pédophilie, ladiffamation, l'incitation à commettre des crimes et les menaces en tous genres,explique le gouvernement allemand avant de souligner l’impact des réseauxsociaux sur le rapport entre les gens, estimant que la culture du débat en ligne était souventagressive, blessante et souvent pleine de haine.