Comme attendu, le grand polémiste qu’est Nourredine Boukrouh,n’a pas attendu pour réagir à la sortie médiatique des trois personnalitéspolitiques, en l’occurrence Taleb El Ibrahimi, Rachid Benyelles et Ali YahiaAbdennour.

Pour rappel, ces derniers se sont illustrés, hier par unedéclaration commune, appelant à l’opposition à un éventuel cinquième mandat Du président Bouteflika.

Mais cette fois l’ancien numéro un du PRA, nullement évoquépar le triumvirat, innove dans la démarche en revendiquant une espèce de droitsd’auteur sur la démarche des trois hommes.

Il s’y emploie en usant d’un ton persiffleur, sentant fortle boutefeu par endroits et engoncé dans un niveau au ras des pâquerettes.

Ainsi évoquera-t-il, dans son pamphlet «des aboiementsd’une presse aux ordres» ou encore «à un âge cumulé qui avoisine lestrois siècles», les deux piques dénotant d’un mépris exécrable pour unintellectuel BCBG.

L’aigreur, enfin, d’une mégère délatrice cingle : «Siles trois hommes se targuent d’avoir servi Boumediene, il faut leur rappelerque celui-ci leur a préféré Bouteflika qu’il a imposé à l’Algérie pour on nesait quelles raisons». Une façon de mordre, quelque part, dans la mémoired’un homme mort !

En définitive, ‘’une mise au point’’ sous la forme devulgaires enfantillages, loin de la hauteur que Boukrouh veut se donner,glissant de plus en plus sur une pente savonneuse.