Samedi 15 juillet sera à marquer d’unepierre blanche pour les fidèles et les estivants , après la décision du Gouvernementd’autoriser la réouverture des mosquées et des plages. Mais la discipline restede mise, s’agissant du respect strict des mesures de prévention contre leCovid-19.
Et c’est le Premier ministre,Abdelaziz Djerad, qui lance l’alerte, appelant à «la prudence et à lavigilance».
En effet, et dans une déclarationfaite aux médias, jeudi, en marge de la rencontre Gouvernement- Walis, Djerad ainsisté sur le respect des mesures de prévention en vigueur.
Dans ce sens, et concernant les lieuxde culte, il a exhorté les imamset tous les acteurs de la société civile «à s’engager dans la démarche desensibilisation des fidèles sur la nécessité du respect du protocole sanitairedans les lieux de culte en cette circonstance que traverse le pays», dira-t-il, enchaînant sur le même ton, à l’adresse des estivants tenus au strict respect desmesures barrières.
Le Premier ministre a conclu enprévenant qu’, en tout état de cause, des mesures fermes de rétorsion allaient être prises contre les réfractaires.
Mais, faut-il le dire, cette mise en grade solennelle risque de ne pas avoir d'effet sur le terrain, au vu, au moins, de l'anarchie inouïe qui règne sur les plages déjà prises d'assaut. D'où la question lancinante: en cas de rebondissement notable du coronavirus, l'Etat ira-t-il, de nouveau, vers de mesures de leur fermeture?