Alors que rien n'est encore décidé, s'agissant de la date de la rentrée scolaire 2020/2021, comme l'a indiqué dimanche le président Tebboune, lors de sa rencontre avec la presse, en renvoyant la patate chaude au Comité scientifique, le ministre de l'Education devrait rencontrer demain partenaires sociaux et organisations des parents d'élèves.
L'objet de cette rencontre à trois est de discuter des conditions de la rentrée scolaire, qui intervient cette année dans un contexte sanitaire particulier, avec la crise de la Covid 19, qui nécessite un dispositif sanitaire particulier.
"La date de la reprise des cours n'est pas importante, s'il faut la décaler à la première ou à la deuxième semaine de novembre, pourquoi pas, l'essentiel est d'avoir un risque zéro", propose le porte- parole de l'UNPEF, interrogé par El Bilad TV.
Ali Benzina, président de l'Organisation des parents d'élèves, lui aussi, met en avant, "l'impératif sanitaire avant l'impératif pédagogique", expliquant que "l'important est de réunir les meilleures conditions sanitaires possibles avant la reprise des cours."
Benzina se réfère aux examens du BEM et du BAC, une "réussite", selon lui, qui n'ont pas vu le moindre cas de contamination et plaide pour que le dispositifs sanitaire mis en œuvre pendant les épreuves soit reconduit et amélioré pour l'adapter sur le long terme.