Présidant, dimanche, la cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire 2021-2022,tenue à la Cour suprême, le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a tenu à réitérer son engagement de réformer le secteur de la Justice.
En priorité, l’arsenal juridique à mettre en branle pour la lutte contre la corruption et l’argent sale.
Devant les magistrats, le président de la République a réaffirmé sa volonté de «redonner à l’autorité judiciaire le place privilégiée qui lui est due», a-t-il asséné, non sans rappeler les promesses faites, «devant Dieu et le peuple», à ses concitoyens de réaliser leurs revendications légitimes aspirant à «un changement global et réel» et ce dans l’objectif d’accéder à une Algérie «nouvelle prospère, forte et fidèle aux principes de novembre», dira- t- il encore.
Evoquant la gangrène de la corruption et ses appendices de l’argent sale, le Président s’est attardé sur la place et le rôle de l’appareil judiciaire.
L’occasion pour lui de focaliser sur les prochaines élections locales, mettant en avant des efforts soutenus afin de remettre à niveau la vie politique, suivant la notion de l’éthique et en la préservant des manœuvres occultes et de la corruption.
Et de conclure que sur ce plan, l’Etat a veillé à faire barrage aux tenants de l’argent sale d’infiltrer le processus électoral.