Après l’annonce de la date du référendum constitutionnelprévue pour le 1er novembre prochain, et en attendant la distribution àlarge échelle du projet annoncée pour les prochains jours, des partis politiquesinterrogés mardi par la radio nationale se sont exprimés.
C’est le cas de Abderrazak Makri du MSP qui a d’abordrappelé son soutien au principe de la révision de la Constitution, expliquantque « nous prenons acte de la décision, mais nousattendons de voir la copie pour vérifier si la Commission d’experts a pris enconsidération nos propositions, notamment celles ayant trait à l’identiténationale ».
Pour le représentant d’El Moustakbel, « le président Tebboune atenu sa parole » en annonçant la tenue de référendum, espérant un « textele plus consensuel possible pour une grande participation à la consultation le1er novembre prochain ».
Le représentant de Jil Djadid, pour sa part, espère que « lanouvelle constitution sera à la hauteur de l’événement du 1ernovembre 1954. On a besoin d’une nouvelle constitution pour asseoir un Etat dedroit, espérons que le 1er novembre 2020 sera le point de départpour l’Etat de droit. »
L’universitaire Makhlouf Serhane considère le 1ernovembre comme « un choix judicieux, du fait de la symbolique particulièrede cette date dans l’imaginaire des algériens. Le 1er novembre 54, c’estle départ de la révolution pour la libération du pays, espérons que le 1ernovembre 2020 sera le départ pour la nouvelle Algérie dont la nouvelle constituionssera la pierre angulaire.