L’Autoritéde régulation de l’audiovisuel (ARAV) est montée de nouveau au créneau pourrappeler aux télévisions privées l’obligation , d' »interrompreimmédiatement » les campagnes publicitaires destinées à promouvoirles produits pharmaceutiques et les compléments alimentaires, lesquelles « requièrent des autorisations de la partd’autorités scientifiques compétentes« , indique un communiqué de l’ARAV.
Mohamed Louber,président de l’ARAV, s’exprimant dimanche sur les ondes de la radio nationale,a confirmé la mise en demeure adressée aux télévisons privées, indiquant,par ailleurs, queson instance sera partenaire duministère de la Communication dans le dossiers de la publicité.
La directrice de la Publicitéde la télévision « AlgérieOne », interrogée également par la radio chaîne 3, a assuré que la chaîne pour laquelle elle travaille adécidé de suspendre le publicité sur lecompléments alimentaires, en application de l'injonction de l'ARAV.
Néanmoins, elleexplique que son média a signé descontrats avec annonceurs et se demandesurtout « pourquoi interdire la publicité sur les compléments alimentaires, dés lors qu’ils sont autorisés à la vente?"
Pour sa part MohamedBekkat Berkani, président de l’Ordre national des médecins est formel enexpliquant que la publicité sur ces produits exige une autorisation préalablede l’Autorité médicale.
Et de rappeler que « laloi interdit strictement l’apparition d’un médecin et autre personnel soignantsur une publicité, cela tombe sous le coup de la loi »
Cette affaire des complémentsalimentaires pose à nouveau la nécessité d’une remise en ordre révolutionnairedu marché de la publicité qui continue encore aujourd’hui de fonctionner selon la loi de lajungle où chacun fait ce qu’il veut, au mépris de la loi.