Invité de la rédaction de la chaîne trois, le président de l’Association Algérienne d’OncologieMédicale (AAOM), le professeur Kamel Bouzid note que la pression asensiblement diminué s’agissant de la prise en charge des malades du cancer en matière de radiothérapie, même s’ilprévient que des efforts restaient àfaire.
Pr Bouzid s’appuie sur un constat avéré faisant état de lamultiplication d’accélérateurs fonctionnels aujourd’hui dans le secteurpublic et dont le nombre est passé de 06 en 2011 à 25 aujourd’hui. Se projetantencore dans un avenir très proche, le président de l’AAOM entrevoit d’augmenterles capacités fonctionnelles de laradiothérapie de 3 ou 4 accélérateursdurant l’année en cours.
Pragmatique, il note le concours du secteur privé eninvitant CNAS et ministère à s’entendrepour actualiser la nomenclature desprestations médicales pour sauter leverrou du non remboursement des soins chez le privé afin de consolider l’effortde la prise en charge des cancéreux.
Au demeurant, Pr Bouzid retient que grossomodo, « les délais de rendez-vous dans les nouveaux centres ne dépassentpas les 15 jours ».
Abordant le volet important de la formation, et tout enestimant qu’il s’agit d’une préoccupation majeure des ministères del’Enseignement supérieur et de le la Santé, il met en évidence « la nécessité d’une adaptation de laformation aux développementstechnologiques ».
Dans ce sens, il souligne l’existence d’unevolonté de réformer les études médicalesen graduation et post-graduation, non sans émettre le vœu de voir cettevolonté se traduire sur le terrain dèsla prochaine rentrée universitaire.
Enfin, concernant l’évaluation de plan national anti-cancer(2015-2019), Pr Bouzid exprime son satisfecit eu égard aux progrès réalisés,précisant que l’objectif principal de ce plan vise à réduire les incidencesd’ici à 2019. « Nous sommes sur la bonne voie pour atteindre cetobjectif de façon à lancer ledeuxième plan 2020-2024», dira-t-il en substance.