L’ancien Premier ministre,Abdelmadjid Tebboune, a déposé, samedi vers 10 heures son dossier de candidatureà la magistrature suprême du pays.
Peu avant c’était le président duRassemblement Algérien, Ali Zeghdoud, qui s’était illustré en déposant desformulaires vierges de toute signature.
A rappeler que mercredi, le SG par intérimdu RND, Azzedine Mihoubi, avait inauguré le bal des candidatures, suivi deAbdelkader Bengrina, sous les couleurs de son parti le ‘’Mouvement el Bina’’.
A cette occasion, Tebboune a improvisé un point de presse pour exprimer ses remerciements à toutes les personnes qui lui ont accordé leur parrainage et tous les volontaires qui se sont impliquées dans l'opération de collecte de signatures.
Evoquant son programme, qu'il compte proposer aux Algériens pendant la campagne, il explique qu'il sera conforme aux articles 7 et 8 de la Constitution qui parle de souveraineté populaire et des modalités de son exercice.
En termes de contenu de ce programme, le candidat à la candidature indique qu'il s'articule autour de dimensions sociales, économiques et éthiques afin de rétablire la cohésion de la société algérienne.
"La situation est difficile" reconnait Tebbounemais il estime que "les solutions existent et nous permettront d'entrer dans la deuxième République ou la République nouvelle dans laquelle le citoyen trouvera sa place".
Répondant aux questions des journalistes, Abdelmadjid Tebboube reconnait la difficulté du contexte actuel mais rappelle que c'est la première fois qu'une élection pésidentielle se déroulera en dehors du cadre de l'administration et avec une comission indépendante .
Parlant de sa campagne électorale, il dira qu'elle sera essentiellment basée sur la proximité avec les citoyens du fait qu'elle ne durera que 20 jours, laps de temps insuffisant pour lui, de faire le tour de toutes les wilayas.
Le candidat, tout en affirmant que son programme apporte des réponses aux revendications du "Hirak béni", rejette toute forme de transition politique qu'il juge périlleuse.
"Je suis dans le rang des démocrates, je ne cois plus à la cooptation, il appartient au peuple, désormais, de choisir en toute liberté son candidat; c'est lui le détenteur de la souveraineé".