Le FFS a réagi officiellement aux législatives du 4 mai dans une longuedéclaration signée de son premier secrétaire Abdelmalek Bouchafa qui met enrelief « la situation régionale et internationale à haut risque » etautres dangers qui ont marsqué leur déroulement.
Et d’observer finalement que «, lesystème est resté fidèle à son habitude, à son exercice unilatérale etpaternaliste, par un processus électoral sous-légitimité qui a vu toutes sortesde contrefaçons et de falsifications, l'utilisation de l'argent sale,l’utilisation des moyens de l'état et ses institutions »
Pour le FFS, qui se fonde sur les résultats officiels proclamés, ces électionsne peuvent être considérées que « comme une provocation du peuple, unmépris pour ses capacités », jugeant aussi qu’elles « ont favorisé un climat de frustration et dedésespoir qui entament la confiance du peuple »
Pour le plus vieux parti de l’opposition le pouvoir a prouvé à travers ces élections qu’il « n’a pas l’intentionde consacrer un état droit, encore moins un large consensus populaire. Maisjuste un consens inter clanique dans le cadre de la défense des es intérêts étroits »
La déclaration du FFS se donne à lire aussi comme un réquisitoire contrece même pouvoir accusé « d’avoir tourné le dos à tous les appels à toutesles alertes émanant du peuple qui réclame la nécessité d’un changement radical,dans un cadre pacifique et organisé et consensuel »
Le FFS pointe aussi le contexte marqué par « toutessortes de tensions, notamment l’augmentation des prix, la baisse du pouvoir d’achat,l’atteinte aux libertés individuelles et collectives et le démantèlentméthodiques des structures de médiation politiques et sociale et ladévalorisation de la pratique politique saine »
Enfin, le FFS expliquequ’il ‘a pas participé pour gagner des sièges, au parlement ajoutant que les résultatsobtenus par les partis politiqes ne représentent pas leurs poids réel, ni leur ancrage dans la société ».