Djamel Oud Abbès qui s’est montrésingulièrement taiseux sur les turbulences qui secouent en ce moment le sommetde l’Etat, a fini par sortir de son mutisme.
Certainement à son corpsdéfendant, mais pour exprimer sans ambages son soutien au président de la République en affirmantjeudi à la presse qu’il « n’y a plus rien à dire après ce qui a été ditpar le président au Premier ministre »
On l’aura compris, le patron duFLN, dont la loyauté au président Bouteflika ne s’est jamais démentie, faitréférence aux dernière « instructions urgentes » du chef de l’Etat àTebboune, sommé, entre autre de cesserson « harcèlement » contre les hommes d’affaires.
«Quand le président parle tout s’arrête »,ajoute, laconique Ould Abbès, visiblement gêné aux entournures de s’épanchersur cette affaire pour le moins embarrassante.