Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, qui doitanimer cet après-midi une rencontre avec les militants du parti dans la banlieue Est d’Alger, a réagi à la rumeur annonçant le retour en lumière d’Abdelaziz Belkhadem comme directeur de cabinet du président de la République.

"C’est une prérogative duprésident de la République, personne ne doit s’immiscer dans ses choix qu’ondoit respecter, c’est à lui de choisir la personne idoine », a-t-ildéclaré à Algérie1, faisant ainsi un rétropédalage par rapport à des déclarations à la presse où il affirmait que Belkhadem ne reviendra plus à la présidence. Cette volte-face est la conséquence certainement d'une mise au point venant du palais d'el-Mouradia.

"On parle de Belkhadem, d’unconseiller à la présidence, mais ce ne sont que des rumeurs et le président n’estpas personne à céder aux rumeurs, Il fait son analyse avant de choisir lapersonne qu'il faut" , souligne le patron du FLN.

"Couacs"

Ce dernier nous parle aussi de lacampagne de préparation des élections locales pour dire qu’elle connait auniveau du FLN « un grand engouement et une grande effervescence. »

Néanmoins, il admet l’existencede ce qu’il qualifie de « couacs », en référence à des troubles danscertaines Mouhafadhas où les militants ont contesté les choix de candidatsimposés contre la volonté de l’assembléée générale.

«  A Oran, par exemple, j’ai du intervenir personnellement  pourrétablir les choses car le responsable de la commission a voulu placer en têtede liste son neveu », explique Ould Abbès qui préfère pour sa part parlerde « mauvauise interprétation de l’instruction numéro 12."

C’est en raison de ces « couacs »que Ould Abbès a décidé d’ailleurs de présider aussi les commissions de Tlemcen,Tiaret, Blida, Msila, en plus d’Alger et d’autres wilayas inscrites sur sonagenda.