C’est un Djamal Ould Abbas droit dansses bottes qui s’est laissé convaincre à réagir à la nouvelle offensive dont ilest la cible de la part de ses adversaires, notamment Mohamed Abada et MohamedSeghir Kara, qui appellent à sa destitution.
«Ils ont perdu leurs privilèges,c’est pour cette raison qu’ils s’agitent, ils n’ont pas accepté la politique derajeunissement, le renouvellement des pratiques que j’ai conduits », riposte-t-ilen expliquant que ce rajeunissement a touché 70% des députés, soit un total de107.
«Abada a eu un mandat, sousBelkhadem, Mohamed Seghir Kara était député, ministre et ambassadeur, MohamedBouazara a eu deux mandats de députés, il était constamment absent à l’APN »,argumente encore le patron du FLN pour qui la nouvelle fronde n’a rien de « politique »
« Ils s’agitent parce queleurs dossiers à la députation n’ont pas été retenus par la commissionnationale, ils n’ont pas compris que les choses ont changé », assène OuldAbbas qui dit refuser « la polémique et l’invective. »
«Moi, je travaille pour l’intérêtde l’Etat et du parti, pas pour des intérêts particuliers, je ne cherche aucunposte et là où je suis je fais mon travail, un point c’est tout.»
Djamal Ould Abbas se prévaut ausside l’appui de la base militante qui dit-il, le lui manifeste chaque jour encompagnie de la majorité des députés, des sénateurs et des Mouhafedhs. Ces derniers,en majorité auraient même signé une pétition de soutien.
Djamal Oud Abbas reivent sur les dernièreslégislatives pour déconstruire les arguments de ses contempteurs qui lui fontporter le chapeau de la « défaite » du parti.
« De quelle défaite ilsparlent, nous sommes la première force politique du pays », glisse-t-il encoreen assurant que la priorité pour lui « c’est la préparation des électionslocales » qui a été au cœur de la dernière réunion du bureau politique.Une réunion du BP qui a « déstabilisé » ses adversaires.
A propos de cette dernièreréunion, le chef du FLN a tenu à apporter une précision par rapport à l’absencede Said Bouhadja. « il n’est pas membre du bureau politique, il estmembre du Comité central et président de la commission des sâges », dit-ilévacuant en creux tout malentendu avec le président de l’APN.