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Ould Abbas : « il n’y a pas de divergences entre Sellal et Ouyahia »

21-05-2017 17:08  N. S

Djamal Oud Abbas a exclu dimanche  l’existence dedivergences profondes entre Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, expliquant  lors de sa conférence de presse que « tousles deux ont une grande expérience et une culture d’Etat »

Au sujet du futur gouvernement et aprèsavoir confirmé les consultations avec Sellal, il indiquera que le moment venu,il proposera des noms de cadres FLN pour être ministres.

Ould Abbas confirme avoir reçu dans sonbureau les ministres élus députés dans leurs circonscriptions. « S’ils choisissentde rester députés, ils sont au moins sûrs de garder leurs sièges pendant cinqans, car en tant que ministre leur décret de nomination peut être suivi sixmois après par un autre décret qui annule cette nomination » dit- il en faisantsien l’adage selon lequel « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras »

La décision du MSP de dire « non »à l’offre de participation au gouvernement, a fait réagir Ould Abbas qui faitpart de sa « surprise » avant de rappeler avoir connu Cheikh Nahnah,le fondateur du MSP et Abou Djara Soltani.   

« J’aurais aimé que le MSP soitdans le prochain gouvernement, c’est aussi la volonté du président Bouteflika. C’estun courant qui a du poids dans la société, des capacités. Mais ce n’est pas un problème, il y a le FLN, le RND, TAJ, le MPA pour former le gouvernement, cela suffit,mais on aurait sincèrement voulu avoir aussi le MSP avec nous pour faire faceaux défis politiques, économiques et sécuritaires auxquels le l’Algérie estconfrontée. C’est la volonté du président Bouteflika d’associer toutes lesforces politiques. »

Interrogé sur les initiatives lancées contre lui par certains membres du Comité central,à la suite des législatives, Ould Abbas, conteste leur démarche et fustigesurtout l’usage de leur part de pétitions qui ont eu raison de sesprédécesseurs, depuis Abdelhamid Mehri jusqu’ à Saâdani.

«Moi je ne crois pas aux pétitions, s’ils ont quelquechose à dire, ils n’ont qu’à venir me voir et me convaincre que je ne suis pasà la hauteur pour diriger le FLN. Faire des pétitions est humiliant pour leFLN, pour l’Etat. Quant à me demander des comptes…. quels comptes ? Ils setrompent lourdement, je leur dis +où étiez-vous quand on menait la campagne+ conclut le secrétaire général du FLN.



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