Plus de 50 % des bénéficiairesdes logements sociaux ne paient pas depuis des années le loyer qui se situedans la fourchette de 600 à 2500 dinars mensuellement, selon la superficie dulogement.
Les créances des OPGI auprès deses locataires se chiffrent en centaines de milliards de dinars qui constituentaujourd’hui un manque à gagner considérable pour l’Office qui fait face à desdifficultés financières structurelles.
Fini le laxisme, le ministère del’Habitat a décidé d’agir rapidement et efficacement pour récupérer son dû auprèsdes citoyens non respectueux de leurs obligations contractuelles et cela en chargeant ses agents de remettre en mains propres,contre accusé de réception, la dernière mise en demeure.
Les mauvais payeurs sont tenusainsi de se rapprocher des agences locales des OPGI pour établir un échéancierde paiement des arriérés de loyer, en fonction de leurs revenus.
Récupérer les logements vendus illégalement
Le refus de répondre à la mise endemeure et le non-respect des échéances de paiement, se traduira par latransmission des dossiers à la Justice qui va, de son côté, prononcer desdécisions d’expulsion et la force publique sera requise pour les faire exécuter, préviennent les responsables des OPGI.
Ces mêmes responsables, après desenquêtes menées sur le terrain, se sont rendus compte que de nombreux occupantsdes logements sociaux les ont achetés auprès de leurs primo bénéficiairesillégalement à coup de centaines de millions de centimes.
C’est dire que les bénéficiairesdes logements sociaux ne sont pas souvent dans le besoin et se livrent donc au businessde la vente en deuxième main.
Au ministère de l’Habitat, où uneréflexion est en cours, on n’exclue pas la possibilité de récupérer les logementsvendus illégalement à des tierces personnes.