Le nombre de victimes des incendies qui ont ravagé hier les wilayas de Tizi-Ouzou et de Béjaia est revu à la hausse mercredi pour atteindre 65 victimes dont 37 civils et 28 militaires, alors que 12 militaires sont hospitalisés dans un état plus ou moins grave.
«Le bilan des incendies de forêts est passé à 65 morts (28 militaires et 37 civils), pour la plupart dans la wilaya de Tizi Ouzou», a rapporté la télévision, ajoutant que 12 militaires étaient par ailleurs «hospitalisés dans un état critique».
Ce bilan reste encore provisoire, selon la télévision publique, qui rapporte mercredi l'information.
Pour les autorités algériennes, l’«origine criminelle» de ces incendies ne fait aucun doute. «Cinquante départs de feu en même temps, c’est impossible. Ces incendies sont d’origine criminelle», affirme le ministre de l’Intérieur, Kamel Beldjoud. La radio publique algérienne a annoncé l’arrestation de trois «pyromanes» à Médéa, où un incendie s’est aussi déclaré. Un quatrième a été arrêté à Annaba, selon l’agence APS.
Selon le Premier ministre, Aimene Abderrahmane, plus de 70 incendies ont éclaté dans 18 wilayas du nord du pays. La protection civile a elle fait état d’une centaine de feux dans 16 wilayas.
Les villes de Bouira, Sétif, Khenchela, Guelma, Bejaïa, Bordj Bou Arreridj, Boumerdès, Tiaret, Médéa, Tébessa, Blida et Skikda sont touchées, a indiqué sur Twitter la direction générale de la protection civile.