La transition se passe plutôt dans la douceur au MSP où  AbderrezakMakri a repris, samedi à Alger, la présidence du Mouvement de la société pourla paix (MSP) pour assurer la gestion de la dernière étape du processus defusion entre le MSP et le Front du changement.

Succédant ainsi à Abdelmadjid Menasra, président dudéfunt Front du changement, chargé par le congrès extraordinaire d’assurer lapremière étape de la transition (juin – décembre 2017), Makri doit diriger leparti jusqu’à la tenue du 6e congrès extraordinaire, prévu en mai prochain pourl'élection d'un nouveau président du parti.

 "Des contacts sont entrepris avec d'autrespartis, à l'instar du mouvement Ennahda pour élargir le projet de fusion, maisà ce jour il n'y a encore rien d'officiel", a déclaré M. Makri à l'issuede sa prise de fonctions".

 Il aajouté qu'au sein du MSP "il n'y avait pas de différends mais de simplesdivergences de vues"."LeMSP compte également contacter d'autres partis constituant la Coordinationde transition démocratique pour la concertation et la coordinationautour des différentes questions nationales", a-t-il conclu.

Lors de son intervention, Makri a renoué avec ses positions radicales, expliquant que le choix du MSP de ne pas participer au gouvernement "est un choix souverain décidé par le congrès" et que cette position "lui vaut actuellement le respect des citoyens et des acteurs politiques"

Makri ressort encore l'histoire des 1.000 milliards de dollars "gaspillés ", selon lui et affirme "qu'il est temps de demander des comptes."

"Les responsables de ce gaspillage sont les partis du pouvoir, à savoir le FLN, son président, son SG, ses députés, ses élus, mais aussi le RND, son président, ses députés et ses élus", accuse Makri.