Les différentes villes du pays ont vibré ce vendredi, le 45e depuis le 22 février, au rythme des marches du mouvement populaire appelant à un véritable changement du régime politique.

Comme tous les vendredis passés, les manifestations ont démarré dans la capitale en fin de matinée avant qu'en milieu de l'après-midi les autres villes du pays soient investies par des Algériennes et Algériens attachés aux revendications du Hirak.

Coïncidant avec le 62e anniversaire de l'assassinat de "l'architecte" de la révolution, Abane Ramdane, ce 45e vendredi du mouvement populaire a vu les manifestants brandir des pancartes et des banderoles à sa gloire et scandaient "dawla madania machi aassekaria"(pour un état civil et non militaire".

Sur plusieurs pancartes et banderoles brandies par les manifestants était écrit : "primauté du politique sur le militaire"

Saluant la libération de plusieurs détenus, les manifestants exigent que tous les détenus du mouvement soient libérés.

Les manifestants ont également réclamé le départ de toutes les figures du système politique et ont appelé à l'instauration d'un Etat de droit, des libertés et d'une justice sociale. 

Même ambiance à Oran, Annaba, Tizi Ouzou, Blida, Constantine, El Oued, Béjaia, Sétif, Bouira, Sidi belabbès, Bordj Menail, Skikda et dans d'autres villes du pays.

Les hirakistes réitèrent leur attachement aux revendications du mouvement populaire du 22 février.

Les marches de ce dernier vendredi de l'année 2019 et le premier après le décès du chef de l'Etat major de l'armée nationale populaire, Ahmed Gaid Salah se sont déroulées dans le calme.

Mostaganem