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Mohamed Aissa demande aux imams d’investir les réseaux sociaux

31-01-2017 17:27  N. S

Les batailles de toute sorte se gagnent désormais sur les réseaux sociaux, qui constituent un terrain de predilection, notamment  pour les adeptes de la radicalisation religieuse.

Le très courageux ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aissa, en grand défenseur du « référent religieux national » a appelé mardi les Imams qui relèvent de son Département à rompre avec l’image ringarde qu’ils véhiculent  dans l’opinion pour se mettre à l’heure du numérique.

Et cela, explique t-il,  afin de communiquer avec les jeunes, dans le but de les protéger des "influences négatives".

En visite à la wilaya de M’Sila, le ministre du culte a estimé que l’ouverture par les imams de comptes sur les différents réseaux sociaux leur permettrait de "consolider le lien avec les jeunes, transmettre les messages de la mosquée conformément aux références religieuses nationales et de lutter contre le phénomène sectaire".

L’ouverture de comptes sur les réseaux sociaux par les 42.000 imams activant à travers les différentes mosquées du pays permettra de constituer un "important outil de pression" , dit le ministre, revendiquant par ailleurs  l’élimination de tout ce qui porte atteinte à l’Islam et à ses référents religieux,

Selon Mohamed Aissa, toutes les institutions de l’Etat demeurent mobilisées pour protéger le référent religieux national, tout en garantissant les principes constitutionnels consacrant la liberté de conscience et de religion et d'exercice des cultes autres que musulman qui traduit le profond respect de l'Algérie pour toutes les religions révélées.

"L’Etat veille pour que ces droits consacrés par la Constitution soient appliqués dans les règles, pour ne pas semer la pagaille", a indiqué le ministre d’autant, a-t-il ajouté, que certaines sectes n’hésitent pas à opérer en dehors du cadre du Droit public. A l'instat de la secte El Ahmadia dont le réseau a été récemment demantelé par les services de sécurité.

M.Aissa a également expliqué que l’Etat intervient dans ce genre de situation pour "protéger sa sécurité, son intégrité et sa stabilité".



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