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Meziane Mériane : « 350 syndicalistes ont été arrêtés ce matin par la police »

25-11-2017 14:32  N. S

La rassemblent auquel a appelé l’intersyndicaleà la grande place d’ El Anasser (Ex Ruisseau), à la veille du vote de la loi de finance 2018 par les députés, n’a pas pu avoir lieu, la policel’ayant empêché, selon Meziane Meriane, le président du SNAPEST.

 « Des policiers en civil nous ont arrêté,puis transporté brutalement dans un panier à salade au commissariat d’El Anasseravant de nous embarquer à nouveau au commissariat de Zeralda, debout de 10h :30jusqu’à 14 sans téléphone. On vient d’être libérés à Bousmail et à l’heure oùje vous parle (15 heures), je suis encore sur place », décrit notreinterlocuteur dans un entretien téléphonique avec Algérie1.

Pourquoi El Anasser pour cerassemblement ? « A Alger centre les autorisations sont interdites, nous avons choisi la place d'El Anasser pour éviter de bloquer la voie publique, d’autantplus qu’il s’agit d’une grande place, mais encore une fois les pouvoirs publicsont choisi la force pour réponde à notre action pacifique », regrette leleader syndical.

A travers ce rassemblement, l’Intersyndicale, composée des syndicats de l’Administration, l’Education et la Santé, voulait défendre le pouvoir d’achat des salariés,le droit d’être associé aux discussions sur le futur code du Travail, le maintiende la retraite anticipée et le respect du libre exercice syndical, nous explique-t-on.

Meriane évoque la question de l’IRGpour dire que « les fonctionnaires paient plus que les grandscommerçants. On a proposé la diminution de l’IRG pour les fonctionnaires et le déséquilibresubséquent serait payé par les grosses fortunes, or nous constatons que l’impôtsur les fortunes est retoqué par la commission financière de l’APN. »

Même si la tentative derassemblement intervient au lendemain des élections locales, le président duSNAPEST explique que le choix n’a rien à voir avec cet événement, précisantmême « que l’intersyndicale n’a pas voulu agir pendant la campagne électoralepour ne pas être justement  accusée. »

Face à la réaction brutale desautorités, Meriane en arrive à la conclusion qu’ « on pousse vers des grèves,des arrêts de travail et dans ce cas c’est aux autorités d’en assumer lesconséquences."



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