En visite d’Etat de deux jours en Tunisie, depuis hier mercredi, et qu’il clôture, ce jeudi, par une rencontre avec la communauté algérienne, le président de la République Abdelmadjid Tebboune, a pris à bras- le- corps, de sitôt, des dossiers d’importance au plan économique et politique, dans une parfaite convergence de vue avec son hôte tunisien, Kaïs Saïed.
Au premier chapitre, les deux chefs d’Etat ont rapidement scellé une entente sur pas moins de 27 accords de coopération, qui ouvrent une nouvelle voie tellement fructifère pour les deux pays.
Mais c’est surtout sur le plan politique international que le Président Tebboune allait s’illustrer plus particulièrement, réaffirmant depuis Tunis que «L'Algérie ne cautionnera pas la division arabe».
L’occasion pour lui, alors, d’évoquer l’agenda d’un Sommet arabe «unificateur et inclusif» que l’Algérie compte tenir prochainement, formulant son souhait de voir ce Sommet «contribuer à la réalisation de la concorde entre les pays arabes» tout en estimant qu’il n'existait pas de graves différends entre eux, «excepté le rejet d'une politique interne d'un pays donné par un autre pays», a-t-il affirmé.
Une exception qui constitue une attitude que «l'Algérie qualifie d'ingérence dans les affaires internes des pays », soulignera- t- il, avant de conclure qu’ « aucun pays n'a le droit de s'ingérer dans les affaires internes d'un autre pays», a-t-il averti, invitant les Etats arabes à asseoir leurs relations sur cette base.