Le MSP a organisé mardi le 2ème Forumsur les élections sous l’intitulé « entre concurrence loyale etparticipation de la population » ; l’occasion pour le président duparti de prononcer, en ouverture, une allocution.
Allocution dans laquelle il a expliquéque les élections du 23 novembre se situent dans la continuité d’un processus électoralentamé en 1989, avec l’organisation de 6 élections législatives, 5 présidentielles,4 référendums et 4 locales.
« Les élections se suivent,mais la pratique politique n’a pas changé. Les élections se déroulent toujoursdans des limites étroites qui les vident de leur contenu et de leur sensalternatif », déplore t-il en référence à ce qu’il qualifie de « contraintes » imposéespar la loi en vigueur.
Pour le chef du MSP, « les électionsne sont pas une fin en soi, mais un moyen pour construire une démocratie, enpermettant au citoyen d’être l’acteur du changement politique et de réaliserun développement économique. »
Le chef du MSP redoute une faibleparticipation, considérant que les conditions de régularité et de transparencene sont pas encore réunies, à l’occasion des élections du 23 novembre.
Une raison pour laquelle il appelle à « lapoursuite du combat contre la fraude » insistant, à ce propos sur une nécessaire« coordination » avec les partis politiques, engagés dns la course.
Sur le même registre de la transparence,Abdelmadjid Menasra, revendique aussi à « la révision du système électoral pour l’adapter aux standards universels » ; tout comme il réclame lasuppression pure et simple de la fameuse disposition sur les 4% imposée aux partispolitiques.
Tout en dénonçant l’éliminationde certaines candidatures, probablement fait-il allusion aux anciens du FIS, lechef du MSP réclame enfin « une instance de surveillance réellementindépendante. »