Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, s'est rendu hier soir à Istanbul (Turquie) pour prendre part aujourd’hui aux travaux de la deuxième réunion du groupe des amis de la Syrie. La première réunion du groupe des amis de la Syrie s'était tenue à Tunis le 24 février dernier et a été sanctionnée par une déclaration qui préconise une «solution politique» à la crise, tout en soutenant les propositions de la Ligue arabe et en appelant à la "fin de toutes les violences".
Dans la perspective de cette rencontre, la Chine avait appelé vendredi l'opposition syrienne à donner une réponse "prompte et concrète" au plan de l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe en Syrie, pour résoudre la crise dans ce pays. "Nous exhortons l'opposition à donner une réponse prompte et concrète au plan de paix, afin de créer les conditions nécessaires à l'arrêt des violences et au lancement du dialogue politique", a affirmé le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei, lors d'une conférence de presse. "Nous espérons que le gouvernement syrien mettra en oeuvre le plus tôt possible ses engagements", a poursuivi le porte-parole.
Ce plan de Kofi Annan, accepté par Damas, appelle notamment le régime syrien à collaborer avec l'envoyé spécial conjoint dans le cadre d'un processus politique, de façon à répondre aux aspirations et préoccupations légitimes du peuple syrien, à s'engager à cesser les combats, à assurer l'acheminement de l'aide humanitaire et à respecter la liberté d'association et le droit de manifester pacifiquement. Kofi Annan s'était rendu mardi à Pékin, où il a appelé au soutien de la Chine pour accomplir sa mission.