Présidant, dimanche,  une réunion de la cellule de crise installée parl’Etablissement hospitalo-universitaire (EHU) Mustapha-Pacha, le ministre de laSanté publique, Abderrahmane Benbouzid a pointé deux axes essentiels pour endiguer le Covid-19.

Ainsi, a-t-il donné son accord auxspécialistes pour l’utilisation du scanner thoracique comme alternative pour ledépistage du Covid-19 «afin que le traitement à la chloroquine puisse êtreadministré rapidement et éviter ainsi la détérioration de l’état du patient etla propagation de l’épidémie», a-t-il fait observer.

Il  a expliqué que «si beaucoup de patientsarrivent aux services hospitaliers avec l’augmentation attendue du nombre decas dans les prochains jours, il convient de recourir au scanner thoraciquepour le diagnostic des atteintes pulmonaires dues au nouveau coronavirus»

Benbouzid a indiqué, dans ce sens,que «certaines cliniques privées d’imagerie médicale se tiennent prêtes à offrirleurs services si les hôpitaux sont submergés», a-t -il affirmé.

Une option que  le chef du service d’imagerie à l’EHUMustapha-Pacha, Pr Chafaa  Aimeur, a encouragé,soulignant que «le scanner peut se faire en quelques secondes et êtreinterprété en quelques minutes ce qui permet d’administrer le traitementrapidement et de placer le patient sous surveillance médicale directement aulieu d’attendre 24 heures pour obtenir les résultats du dépistage par PCR».

Par ailleurs et lors de la mêmeréunion, le ministre a tenu à rassurer sur la disponibilité du médicament entrantdans le protocole, en usage actuellement.

«La Pharmacie centrale des hôpitaux(PCH) dispose d'un stock de 300.000 boîtes du médicament"chloroquine" et de 500.000 boîtes de l’antibiotique "azythromycine" destinés autraitement des malades atteints du Covid-19», a indiqué  Benbouzid, rassurant, ainsi, les citoyens mais tout en rappelant que le meilleur traitement efficace était d’observer lesmesures préventives auxquelles ont appelé les Pouvoirs publics, notamment lerespect du confinement.