L’appel à là  solidarité lancé par les autorités a trouvé unécho favorable dans la société algérienne qui entend se hisser au niveau dudéfi posé par cette crise sanitaire et cela en multipliant des initiatives diverses.

Ainsi, des députés et dessénateurs, qui traînent une image négative dans la société, ont une occasion de se réhabiliter un tantsoit peut et cela en faisant don d’un partie de leur salaires, soit une sommede 40.000 dinars destinée à alimenter le Fond de solidarité nationale.

Cette initiative est l’œuvre des militants du FLN,  RND, MSP, ANR, Nahda, El Adala... et permet pour le coup à l’institution parlementaire de s’inscrire dans cet élan national de solidarité visant à faire bloc contre la pandémie duCoronavirus.

Des  hommesd’affaire y vont aussi de leurs actions pour apporter leur contribution l’élan desolidarité. A l'image de l’homme d’Affaire Djilali Mehri qui avait annoncé le 25mars via un communiqué « avoir engagé des négociations –qui sont à unstade très avancées- pour l’acquisition et l’importation des unités de production d’équipements et masques ».

En attendant  l’aboutissement de cetteopération, l’homme d’affaire a annoncé un don de 500.000 dollars autitre de contribution « aux effetsengagés par notre pays dans sa lutte contre la propagation du Coronavirus ».

L’homme d’affaire et propriétairedu groupe agro-industriel CIVITAL, Issad Rebrab, avait exprimé, la semainedernière sur son compte Twitter, sa disponibilité à aider les autorités dupays. Le ministre de la Santé, le PrBenbouzid, avait déclaré avoir reçu l’homme d’affaire qui avait proposé d’acheterdes respirateurs artificiels.

La solidarité prend aussi d’autresformes avec des propriétaires d’hôtels dansplusieurs villes qui ont proposé la mise à disposition de leurs infrastructuresau service des personnels de santé qui habitent loin des hôpitaux.

Des restaurateurs qui offrentaussi des plateaux-repas pour les hôpitaux, les agents de la protection civile et lesagents de sécurité déployés pour faire respecter les mesures de confinement.

Les étudiants ne sont pas enreste de cette dynamique nationale, en mettant leur savoir au service de lacollectivité. Ainsi à Tizi-Ouzou et à Alger, des étudiants des facultés de médecineont enfilé leurs blouses pour fabriquer dans des « labos » du gelhydro-alcoolique, un produit extrêmement demandé et qui connait une tension au niveaudes pharmacies.  

On a pu voir aussi des imagesvidéo de femmes au foyers derrière leur machines à coudre pour confectionner desmasques de fabrication artisanale qui, même s’il ne sont pas aux normes OMS,peuvent toujours être utiles.

Maintenant, en ce moment, tout geste de solidaritési modeste soit-il, est un concours important à la solidarité nationale contre l’ennemiinvisible et imprévisible qu’est le COVID 19.